Pourtant, on s'est fait une petite frayeur de bon matin..!
En effet, à 8 h je les retrouve à la Pierre pour leur donner les indications dont ils ont besoin : clé du garage, électricité, eau, mode d'emploi du sel de bore... (que je fournis, en remplacement du Xylophène habituellement utilisé par France-Carpatia).
Je dois aller travailler dans le Valgaudemar pour 9 heures et j'ai donc une grosse demi-heure pour ce faire.
J'allais partir quand je me rapelle que j'ai oublié le plus important: les prévenir qu'il y a des tuyaux de plancher chauffant dans la dalle et qu'il ne faut pas percer n'importe où...
Je leur montre donc les repères rouges sur la dalle, figurant les murs de refend du vide sanitaire, où ils peuvent percer, et les passages de tuyaux dans ces murs, où il ne faut pas percer, de même que sur toute la surface de la balnéo et de la remise.
Le chef monteur sort son mètre pour mesurer la distance entre le mur extérieur de la balnéo et le mur de refend qui sépare celle-ci de la remise, qui doit en principe être de 3,90 m, et voilà qu'il arrive bien au-delà des marques signalant le mur de refend ! Je n'y comprends rien, mais lui il a tout de suite compris ! Il me dit que le maçon a inversé le garage et la balnéo ! Oh nooon...
Je lui demande de vérifier en mesurant au niveau du garage, et l'erreur est confirmée...
Zut ! Et on ne peut pas inverser puisque dans ce cas on se retrouverait avec du plancher chauffant dans le garage et pas dans la balnéo !
Eux, doivent monter comme c'est indiqué sur les plans, puisque le bois est déjà découpé aux dimensions... Et moi, je n'ai pas envie d'avoir une balnéo toute petite et un immense garage !
J'avais bien remarqué, une fois les murs montés, que la partie du vide sanitaire correspondant à la balnéo était un peu plus petite que le garage, mais dans ma grande confiance dans le travail de Mr Blanc, je n'avais pas pris la peine de vérifier en détail et de prendre des mesures...
Les monteurs sont dons obligés de poser les lisses basses des séparations des pièces à 50 cm des murs de soutien ! Pour eux, ce n'est pas très grave, car ces parties d'ossature ne suportent que la charge du plancher, et ils ne sont pas obligés de percer pour les fixer au sol. Le chef monteur me conseille simplement de faire réaliser par le maçon un poteau en béton sous le milieu de chacune des deux cloisons. Ouf ! Heureusement qu'on est en ossature bois ! Vive le bois !
Bien entendu, je contacte Mr Blanc, qui est très embêté et me dit que c'est la première fois que ça lui arrive... Il vient me voir au soir sur le chantier, analyse le problème et il me propose d'attendre que la charpente soit montée pour voir s'il ne fait que 2 poteaux ou bien des poutrelles plus importantes...
J'avais bien remarqué que les gens avaient tendance à tenir les plans de l'annexe à l'envers quand ils présentaient à l'entrée du terrain (en effet le plan est présenté avec le Nord en haut, mais quand on arrive à l'entrée du terrain on est face au Sud, donc il faut le retourner !), mais pas Mr Blanc !
- leçon n° 1 : ne jamais faire trop confiance, même dans un homme de confiance...
- leçon n° 2 : toujours vérifier et valider avant le début des travaux, reprendre les mesures avant le premier coup de pioche ou de marteau...
Dimanche, repos pour les monteurs, et moi je vais commencer dans l'après midi, après le boulot, l'application du goudron d'étanchéité de la fondation.
1 commentaire:
Bonjour Isabelle,
bravo pour votre projet et cette maison tournesol fait vraiment envie, on suivra avec intérêt vos péripéties.
Quel modèle avez vous choisi?
Bien cordialement, Le chanelou
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